Violence conjugale au temps du coronavirus : quoi faire, comment aider?
La crise actuelle de la COVID-19 est difficile pour l’ensemble de la population, mais elle l’est d’autant plus pour les personnes vulnérables. Les victimes de violence conjugale sont quant à elles encore plus à risque en cette période de confinement. Voyez quels gestes vous pouvez poser pour aider ces personnes en détresse.1. Créer des contacts sympathiques autour de soi, même avec des inconnus
Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir d’un simple sourire ou de quelques mots gentils échangés à l’épicerie, à la pharmacie ou sur le coin d’une rue. C’est le temps de créer des liens… toujours à 2 mètres de distance bien sûr !2. Installer un filet de sécurité
Prendre contact régulièrement avec des personnes que l’on sait victimes de violence conjugale leur évite de se retrouver entièrement isolées dans leur situation. Bien sûr, il faut être conscient(es) que l’agresseur risque d’être présent; il faut alors garder nos échanges légers à moins d’avoir la certitude que la personne est seule. Il en est de même pour les messages par texto ou par courriel, qui risquent d’être interceptés.
Si vous êtes en mesure de discuter avec la victime de façon sécuritaire, il pourrait être bien de convenir d'un code qui signifie qu'elle souhaite l'aide des services d'urgence. Par exemple, parler d'une envie soudaine "je voudrais tellement une bonne crème glacée...", d'une ville "Te rappelles-tu quand on est allé à Québec ?" ou d'une personne "Je m'ennuie tellement de grand-maman".
3. Partager l’information sur la disponibilité des ressources
Les ressources communautaires spécialisées en violence conjugale (SOS violence conjugale, mais aussi nos collègues des Maisons d’hébergement et des autres ressources en externe) sont actuellement à pied d’œuvre pour répondre aux besoins des victimes de violence conjugale et de leurs proches.
Nous sommes disponibles 24h sur 24, tous les jours. Le fait de savoir que l’aide existe, que des personnes se préoccupent de leur situation et qu’elles peuvent faire appel à nous donne aux victimes de violence conjugale une dose d’espoir et de pouvoir. Partagez nos publications, rendez visible votre préoccupation, et vous aurez déjà fait beaucoup.
4. Soutenir les efforts des ressources spécialisées en violence conjugale
Les ressources sont actuellement dans une course contre la montre pour répondre aux besoins des victimes et des enfants déjà hébergés (et en confinement) dans les Maisons d’hébergement, ainsi qu’à ceux des victimes qui pourraient avoir besoin de soutien et d’hébergement à court terme. Soyez aux aguets des appels à l’aide de ces ressources : collectes de fonds, bénévolat, aide matérielle ou autre. Chaque petit geste peut faire une immense différence.5. Et si on sortait nos craies ?
Il n’y a rien comme la solidarité. Partageons le numéro de SOS sur les trottoirs et les rues à travers villes, villages et banlieues. Et pourquoi pas y ajouter un petit mot d’encouragement ? Nous serions honorées de recevoir des photos de vos œuvres à l’adresse sos@sosviolenceconjugale.ca. Nous en ferons une image de solidarité qui voyagera ensuite à travers nos réseaux sociaux.
Source : SOS violence conjugale SOS-INFO volume 11, mars 2020.
Les services pharmaceutiques présentés dans cette section sont offerts par les pharmaciens propriétaires affiliés à Proxim. Les pharmaciens sont les seuls responsables des activités professionnelles pratiquées dans le cadre de l’exercice de la pharmacie.
Les renseignements contenus dans cet article sont présentés strictement à titre informatif et ne visent pas à fournir des renseignements complets sur les sujets traités ni à remplacer les conseils d’un professionnel de la santé. Ces renseignements ne constituent pas des consultations, diagnostics ou opinions médicales, et par conséquent, ne doivent pas être interprétés comme tels. Veuillez consulter votre professionnel de la santé si vous avez des questions au sujet de votre état de santé, de vos médicaments ou de votre traitement.