Infections transmises sexuellement (ITS)
Le nombre de cas d’infections transmises sexuellement (ITS) grimpe sans cesse. Tout le monde peut attraper une ITS, ne pas le savoir et la transmettre. Avoir des pratiques sexuelles sécuritaires est essentiel pour se protéger et protéger les autres.De quoi s’agit-il?
Les infections transmises sexuellement (ITS), autrefois appelées maladies transmises sexuellement (MTS), sont causées par des bactéries ou des virus généralement transmis lors d’un contact sexuel, qu’il soit génital, anal ou oral. Le SIDA et l’hépatite B peuvent également se transmettre par le sang.Une personne peut être atteinte d’une ITS sans le savoir ni éprouver de symptômes et ainsi la transmettre à ses partenaires sexuels. En effet, plusieurs ITS ne causent pas nécessairement de symptômes, du moins au début. C’est pourquoi il est important d’adopter des pratiques sexuelles sécuritaires pour les prévenir et éviter leur transmission.
Comment prévenir les ITS?
Utiliser le condom féminin ou masculin et la digue dentaire
Le condom (préservatif) féminin ou masculin (hyperlien vers la fiche contraception) est le seul moyen de se protéger des ITS lors de relations sexuelles. Aucun autre moyen de contraception ne protège contre les ITS.Pour protéger efficacement, le condom doit être utilisé correctement et être bien ajusté. Les condoms en polyuréthane et en latex sont ceux recommandés pour protéger des ITS et peuvent aussi servir comme moyen de contraception.
Si des objets sexuels sont utilisés lors des rapports intimes, il est aussi important de les couvrir d’un condom.
Pour aider à prévenir la transmission pendant les relations orales, on peut couvrir la vulve ou l’anus à l’aide d’une digue dentaire en latex afin d’éviter que la bouche entre en contact direct avec les organes génitaux. On peut se procurer une digue dentaire en pharmacie. On peut aussi la fabriquer en découpant un carré dans un condom en latex.
Attention : Les condylomes, l’herpès et la syphilis peuvent se transmettre par contact direct avec des lésions non couvertes par le condom ou la digue dentaire.
Éviter les comportements à risque
- Le fait de multiplier les partenaires sexuels augmente le risque de contracter une ITS. En effet, il est plus difficile dans ces conditions de connaître les pratiques sexuelles antérieures de nos partenaires. Si vous avez plusieurs partenaires, il est important de visiter le médecin de façon régulière afin de pouvoir dépister rapidement une éventuelle ITS.
- Le partage de seringues et d’aiguilles servant à l’administration de drogues injectables augmente également le risque de contracter des infections chroniques telles que le VIH (SIDA) et l’hépatite B. Chaque année, des milliers de personnes sont infectées de cette façon.
- Le fait de partager des objets personnels pouvant être contaminés par du sang, comme un rasoir ou une brosse à dents, comporte aussi un risque de transmission de certaines maladies.
- Il faut aussi faire preuve de vigilance lors de séance de tatouages, d’acupuncture ou de perçage corporel et s’assurer que le matériel utilisé est à usage unique ou rigoureusement stérilisé.
Se faire vacciner
Il est recommandé de se faire vacciner contre le virus du papillome humain (VPH) et l’hépatite A et B. Informez-vous auprès de votre pharmacien ou de votre médecin pour en savoir plus à ce sujet.Quand devrait-on passer des tests de dépistage des ITS?
Il est très important de passer des tests de dépistage si vous avez eu une relation sexuelle non protégée ou une autre pratique à risque. L’absence de symptômes ne signifie pas l’absence d’ITS. En effet, plusieurs ITS peuvent ne manifester aucun symptôme, surtout au début de l’infection. Des tests sont offerts pour plusieurs ITS (sauf les condylomes, qui se diagnostiquent à l’examen physique).Les tests de dépistage sont aussi nécessaires pour les deux partenaires avant de cesser l’utilisation du condom dans le cadre d’une relation stable et exclusive.
Que faire si on a une ITS?
Si vous avez un résultat positif à la suite d’un test de dépistage d’ITS, votre médecin vous prescrira un traitement approprié. Certaines ITS peuvent être guéries (gonorrhée, chlamydia, trichomonase, syphilis), alors que d’autres (hépatite B, VIH, condylomes, herpès) vont être traitées pour soulager les symptômes ou prévenir les complications, mais resteront à vie.Il est très important, pour votre santé et celle de vos partenaires, de suivre le traitement comme recommandé et pour toute la durée prescrite. Toute ITS qui n’est pas traitée peut entraîner de graves conséquences pour la santé : problèmes de fertilité, douleurs chroniques, paralysie et même, dans le cas de certaines infections graves, la mort.
Le gouvernement du Québec a lancé un programme de gratuité des médicaments pour le traitement de certaines ITS. Lorsque vous vous présentez en pharmacie avec votre carte d’assurance maladie et une ordonnance valide pour un traitement contre une ITS couverte par ce programme, votre traitement est gratuit. Pour en savoir plus sur ce programme et sur la liste des maladies couvertes, visitez l’adresse suivante : http://www4.gouv.qc.ca/fr/Portail/citoyens/programme-service/Pages/Info.aspx?sqctype=sujet&sqcid=1568.
Il est très important aussi, si vous avez une ITS, d’aviser vos partenaires au moins des deux derniers mois, afin qu’ils puissent passer des tests de dépistage à leur tour et recevoir le traitement approprié.
Le VIH (SIDA)
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) détruit les globules blancs du sang, qui constituent un élément important du système immunitaire et permettent à l’organisme de se défendre contre les infections. Lorsqu’une personne est porteuse du VIH (séropositive) sans être traitée pendant plusieurs années, elle développe le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA).
Le VIH se propage par des liquides corporels infectés : sang, sperme, sécrétions vaginales, liquide s’écoulant du rectum ou lait maternel. Il peut être transmis :
- lors des relations sexuelles non protégées;
- par le partage de matériel d’injection de drogues;
- par le partage d’objets personnels souillés par du sang ou des liquides corporels infectés (par exemple, rasoirs, brosses à dents ou jouets sexuels);
- de la mère à son enfant lors de la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement.
Le virus n’est pas viable en dehors du corps humain. Il ne peut pas se contracter dans l’air, dans l’eau ou en touchant des surfaces ou des objets. Il ne se propage pas non plus par les larmes, la sueur, la salive ou les gouttelettes de toux et d’éternuement.
Le diagnostic se fait par une prise de sang qui peut détecter le virus dans le sang trois mois après la transmission.
Une personne infectée par le VIH ne présente généralement aucun symptôme au début de la maladie. Cette dernière évolue lentement. À long terme, parfois après plus de 10 ans, et sans traitement, certains symptômes tels qu’une perte de poids inexpliquée, de la diarrhée persistante pendant plus d’un mois et une grande fatigue peuvent apparaître. Le VIH non traité devenu SIDA entraîne la mort, car le système immunitaire n’est plus capable de se défendre contre d’autres infections (cancer, pneumonie, etc.).
L’infection par le VIH-SIDA ne se guérit pas. Des médicaments, appelés « antirétroviraux » ou trithérapie, empêchent toutefois le virus de se reproduire et ralentissent ainsi la progression de la maladie en diminuant la charge virale dans le sang et en maintenant un système immunitaire adéquat.
Pour plus de détails, consultez la fiche sur le VIH/SIDA.
L’hépatite B
Cette ITS est causée par un virus qui altère le fonctionnement du foie. Elle se transmet de la même façon que le VIH, c’est-à-dire au contact de sang ou de liquides biologiques infectés. Il existe un vaccin pour prévenir cette ITS.
Les symptômes d’une infection aiguë à ce virus sont :
- de la fatigue
- des douleurs musculaires
- des maux de tête
- des maux de gorge
- de la fièvre
- des nausées ou des vomissements
- la jaunisse
- de l’urticaire
- une perte d’appétit
Un test sanguin confirme le diagnostic. L’hépatite B aiguë se guérit souvent spontanément, mais les gens restent porteurs du virus toute leur vie. L’hépatite B peut parfois évoluer en hépatite chronique, qui peut avoir des conséquences plus fâcheuses, comme une cirrhose ou un cancer du foie.
Les condylomes
Les condylomes génitaux, aussi appelés verrues génitales, sont causés par le virus du papillome humain (VPH). Ce virus se transmet par contact direct de la peau avec les organes génitaux d’une personne infectée. Il ne se contracte donc pas au contact d’une surface, comme un siège de toilette.Il est possible d’être infecté sans le savoir, car les symptômes peuvent apparaître de un à six mois, parfois des années, après la transmission du virus. La personne atteinte peut développer de petites verrues ressemblant à de petits choux-fleurs au niveau des organes génitaux, s’accompagnant parfois de démangeaisons, de saignements ou de douleurs lors des relations sexuelles.
Le diagnostic doit être établi par un médecin. N’essayez jamais de traiter les verrues génitales à l’aide de produits pour traiter les verrues offerts en vente libre en pharmacie. Les lésions peuvent être traitées à l’aide de médicaments topiques, par l’azote liquide, l’électrocoagulation ou par le laser. Ces traitements permettent de faire disparaître les verrues apparentes et de réduire le risque de transmission. Cependant, la personne infectée restera porteuse du virus toute sa vie, et de nouvelles lésions peuvent se développer à tout moment.
Il existe plusieurs souches du virus du papillome humain. Certains types causent des verrues génitales alors que d’autres peuvent être à l’origine de cancers génitaux ou du col de l’utérus. Chez la femme sexuellement active, il est essentiel de passer un examen gynécologique incluant un PAP-test aux deux ans afin de vérifier la présence du VPH.
Il existe un vaccin protégeant contre certains types de VPH responsables des condylomes génitaux et de certains cancers (col de l’utérus, du vagin, de la vulve, du pénis ou de l’anus). Ce vaccin est offert gratuitement aux filles et aux garçons en 4e année du primaire, dans le cadre du Programme québécois d’immunisation.
Le port du condom offre une protection contre le virus, mais on peut être infecté si la peau entre en contact avec des lésions qui ne sont pas couvertes par le condom. C’est pourquoi il est essentiel de traiter les verrues génitales avant tout contact sexuel pour ne pas contaminer son partenaire.
La chlamydia
Cette ITS est causée par une bactérie qui affecte les organes génitaux. La transmission se fait lors des relations sexuelles (vaginale, anale ou orale) et peut aussi se transmettre de la mère à l’enfant lors de l’accouchement.Près de 40 à 70 % des gens atteints de chlamydia n’ont aucun symptôme. Chez les personnes symptomatiques, une douleur au moment d’uriner peut se manifester de deux à trois semaines après la transmission. Les autres symptômes possibles chez la femme sont des saignements vaginaux anormaux, des sécrétions vaginales plus abondantes, une douleur lors des relations sexuelles, une douleur au bas du ventre et, parfois, de la fièvre et des frissons. Chez l’homme, on peut remarquer un écoulement anormal du pénis, une douleur aux testicules et une démangeaison à l’intérieur du pénis.
Le diagnostic se fait à l’aide d’un prélèvement de sécrétions au niveau du vagin chez la femme ou de l’urètre chez l’homme, ou par un test urinaire.
La chlamydia se traite par la prise d’antibiotiques. Si on vous a prescrit un traitement contre cette ITS, il est très important de le prendre au complet, même si vous vous sentez mieux avant la fin de la durée prescrite. Vos partenaires sexuels des deux derniers mois doivent aussi être avisés pour pouvoir passer des tests de dépistage. Vous devez éviter toute relation sexuelle pendant toute la durée du traitement ou jusqu’à sept jours après la fin de la prise des antibiotiques à dose unique.
Si elle n’est pas traitée, la femme porteuse de la chlamydia risque de développer une douleur pelvienne chronique. Elle est aussi plus à risque d’avoir une grossesse ectopique (à l’extérieur de l’utérus) et des troubles de fertilité.
L’herpès génital
L’herpès génital est un virus de la même famille que celui causant les feux sauvages, le zona, la varicelle et la mononucléose. Au Canada, une personne sur cinq est porteuse du virus de l’herpès génital, et près de 80 à 90 % de ces personnes n’auront jamais de symptômes. Le virus reste présent chez la personne infectée toute sa vie, même lorsqu’il n’y a pas de lésions, et peut se manifester sous forme de crise à n’importe quel moment.Le virus se contracte lors d’un contact direct avec les lésions. Le port du condom et de la digue dentaire prévient grandement la contagion, mais la transmission du virus reste possible au niveau des zones non protégées par le condom. Il peut également y avoir transmission par les jouets sexuels.
Le virus se transmet également de la mère à l’enfant lors de l’accouchement. Il est important aussi de savoir que l’herpès labial, communément appelé « feux sauvages » peut se transmettre et causer l’herpès génital lors des relations orales-génitales.
Le premier épisode symptomatique d’herpès génital est très douloureux. Il se manifeste par des lésions génitales sous forme de papules (petites ampoules), qui démangent ou brûlent et peuvent couler. Ces lésions se transforment ensuite en ulcères, qui guérissent en 12 à 28 jours. Il peut aussi y avoir de la douleur au moment d’uriner, de l’enflure au niveau des ganglions de l’aine, de la fatigue, une sensation de malaise général et de la fièvre.
Lors des récurrences d’herpès génital, les symptômes sont beaucoup moins intenses et se résolvent en 5 à 10 jours. Près de 50 % des gens atteints d’herpès génital ressentent un prodrome, c’est-à-dire des signes annonciateurs de la crise. Il peut s’agir d’une douleur lancinante, de picotements, d’un engourdissement ou de démangeaisons au niveau des lésions. Le prodrome se manifeste de 12 à 24 heures avant la crise. L’abstinence est recommandée durant cette période et pendant tout le temps où des lésions sont présentes, car le risque de contagion est alors plus élevé. Les relations sexuelles protégées peuvent être reprises lorsque les lésions se sont transformées en croûtes.
Le virus de l’herpès génital ne peut être éliminé, mais des médicaments oraux (antiviraux) sont souvent prescrits pour aider à la guérison des lésions et diminuer la douleur. La posologie diffère s’il s’agit d’une première infection, d’une autre crise ou en cas d’épisodes récurrents. Après le diagnostic et à partir de la seconde crise, les médicaments contre l’herpès génital doivent être pris si possible rapidement à la suite de l’apparition des premières lésions ou lorsqu’on ressent le prodrome.
La syphilis
Cette ITS est causée par une bactérie et est dépistée à l’aide d’un test sanguin. L’infection se transmet par contacts sexuels (génital, oral ou anal), même si la personne infectée n’a pas de symptômes. L’infection peut aussi se transmettre par contact direct de la peau ou des muqueuses avec les lésions, lors des baisers, par exemple. La transmission de la mère à l’enfant lors de la grossesse ou de l’allaitement est également possible.Les symptômes peuvent se manifester de 10 à 90 jours après la transmission. D’abord, un ulcère appelé « chancre » apparaît au niveau de la bouche, des seins ou des organes génitaux. Habituellement, il n’est pas douloureux et peut donc passer inaperçu. De 2 à 12 semaines après la disparition du chancre, une éruption cutanée, ressemblant à une roséole, peut apparaître au tronc et au cou, avec des plaques à la paume des mains et à la plante des pieds. Des symptômes ressemblant à un rhume, tels que des maux de tête et de la fièvre, peuvent aussi se manifester. Finalement, si la syphilis n’est pas traitée, des problèmes au niveau du cœur et du cerveau peuvent survenir et même entraîner la mort, dans les cas très graves.
Les personnes infectées doivent être traitées le plus rapidement possible pour guérir complètement et éviter les complications. Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques. Les partenaires de la personne infectée doivent aussi être traités. Le fait d’être porteur de la syphilis augmente également le risque de contracter le VIH.
La gonorrhée
Cette ITS est causée par une bactérie présente au niveau du sperme et des sécrétions vaginales. La transmission a lieu lors des relations sexuelles (vaginale, anale ou orale) ou de la mère à l’enfant lors de l’accouchement.Plus de 50 % des gens atteints de la gonorrhée n’éprouvent aucun symptôme. Lorsque des symptômes sont présents, ils apparaissent de une à trois semaines après la transmission chez la femme et en 2 à 10 jours chez l’homme. Il peut s’agir de démangeaisons génitales, de douleurs au moment d’uriner ou encore de douleurs ou d’un écoulement au niveau du rectum. Les femmes peuvent aussi présenter un écoulement vaginal jaunâtre non odorant, des saignements anormaux lors des relations sexuelles ou entre les menstruations, ou des douleurs lors des relations sexuelles. Chez les hommes, les autres symptômes possibles sont un écoulement blanchâtre ou jaune-vert au niveau du pénis ou un inconfort ou de l’enflure au niveau des testicules.
Pour détecter la présence de la bactérie causant la gonorrhée, on procède à un test urinaire ou à un prélèvement de sécrétions au niveau du vagin chez la femme ou de l’urètre chez l’homme. Si les résultats sont positifs, les partenaires des deux derniers mois doivent être avisés afin qu’ils puissent également passer un test de dépistage.
Cette ITS est traitée par la prise d’antibiotiques. Il faut s’abstenir de toute relation sexuelle pendant toute la durée du traitement antibiotique ou jusqu’à sept jours après la fin de la prise des antibiotiques à dose unique.
La gonorrhée peut avoir de lourdes conséquences si elle n’est pas traitée. La femme peut développer une infection génitale haute susceptible de causer l’infertilité ou une grossesse ectopique. Chez l’homme, une inflammation des testicules peut se développer et entraîner aussi l’infertilité. Être porteur de la gonorrhée augmente aussi le risque de contracter le VIH.
La trichomonase
Cette infection est causée par un parasite qui s’installe sous le prépuce du pénis ou dans les sécrétions vaginales. Les symptômes de cette infection peuvent se manifester de 5 à 28 jours après le contact sexuel. L’homme n’éprouve souvent aucun symptôme, mais il est possible de présenter un inconfort au moment d’uriner, une inflammation du gland ou un écoulement au niveau du pénis. Chez la femme, des sécrétions vaginales abondantes et odorantes, de couleur jaune-vert ou blanchâtres, sont souvent présentes, accompagnées de démangeaisons et de douleurs lors des relations sexuelles et au moment d’uriner.Cette ITS est diagnostiquée à la suite d’un examen physique complété par un prélèvement. Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques chez tous les partenaires. L’utilisation du condom protège contre cette infection.
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