Commotion cérébrale
Une commotion cérébrale, aussi appelée traumatisme crânien léger, est un type de lésion cérébrale. Même si la commotion cérébrale est considérée comme un traumatisme crânien léger, il est important de s'en occuper, car ses effets peuvent être graves et perdurer dans le temps.
Causes et facteurs aggravants
La commotion cérébrale peut être causée par un coup ou une secousse à la tête ou au cou. Elle peut aussi être produite par un impact au corps engendrant un mouvement rapide de la tête et du cerveau de l'avant vers l'arrière. Ces impacts ou ce mouvement rapide amènent le cerveau à bouger dans la boite crânienne, ce qui engendre des dommages au cerveau. Les sports de contact sont souvent en cause chez les enfants et les adolescents.
Symptômes
Les symptômes de la commotion cérébrale peuvent se manifester différemment d'une personne à une autre. Ils peuvent parfois impliquer une perte de conscience, mais cela n'est pas toujours le cas.
Symptômes pouvant survenir quelques minutes à quelques heures après la commotion :
- Confusion;
- Étourdissements ou troubles d'équilibre;
- Fatigue;
- Irritabilité et comportements anormaux;
- Maux de tête;
- Nausées et vomissements;
- Perte de mémoire : incapacité de se souvenir des évènements entourant le traumatisme.
Les symptômes peuvent disparaître en quelques minutes ou en quelques heures. Toutefois, ils peuvent parfois persister quelques semaines, mois ou même années. Quand les symptômes perdurent aussi longtemps, on parle alors de syndrome post-commotionnel.
Symptômes pouvant persister dans le temps (syndrome post-commotionnel) :
- Anxiété;
- Étourdissements;
- Maux de tête;
- Problèmes de mémoire et de concentration;
- Sautes d'humeur;
- Sensibilité à la lumière ou au bruit;
- Troubles du sommeil.
Traitement
La commotion cérébrale ne nécessite habituellement pas de traitement. Malgré que cela puisse prendre un certain temps, la majorité des commotions cérébrales se guérissent d'elles-mêmes.
Pour aider au rétablissement :
- Reposez-vous durant les premières 24 à 48 heures suivant le traumatisme :
- Évitez les activités stimulantes pour le cerveau telles que l'usage d'écrans (p. ex. ordinateur, téléphone cellulaire, jeux vidéos), la lecture, la concentration.
- Évitez les activités physiques.
- Reprenez vos activités graduellement par la suite, tant qu'elles n'augmentent pas les symptômes de la commotion.
- Évitez la prise d'alcool aussi longtemps que vous présentez des symptômes de commotion cérébrale.
- Ne pratiquez pas d'activité à risque de contact tant que vous n'avez pas reçu d'avis contraire de la part d'un(e) professionnel(le) de la santé. Une seconde commotion pourrait engendrer des dommages supplémentaires au cerveau.
- En cas de maux de tête, informez-vous auprès d'un(e) professionnel(le) de la santé afin de convenir d'un traitement adapté à vos besoins.
Si vous avez subi une commotion cérébrale, il est important de se protéger afin de prévenir les futurs impacts, car le fait d'avoir plusieurs commotions cérébrales peut causer des dommages à long terme au cerveau. Pour aider à prévenir certaines blessures à la tête, vous pouvez :
- Portez un casque lorsque vous pratiquez des sports de contact ou à risque de chute (p. ex. vélo, football, hockey) ou que vous roulez en moto.
- Portez votre ceinture de sécurité lorsque vous circulez en automobile.
Quand consulter
Si vous avez subi une commotion cérébrale ou que vous suspectez en avoir subi une, vous devriez consulter un(e) professionnel(le) de la santé le plus rapidement possible. À ce moment, il (elle) pourra vous référer vers les ressources appropriées.
Aussi, il est suggéré que quelqu'un vous observe durant les jours suivant la commotion afin d'obtenir de l'aide, si nécessaire.
Consultez d'urgence un(e) professionnel(le) de la santé si :
- Vous avez vomi à quelques reprises.
- Vous avez des maux de tête sévères ou qui s'intensifient avec le temps.
- Vous avez des convulsions.
- Vous avez de la difficulté à parler ou à marcher.
- Vous avez des problèmes de vision.
- Vous vous sentez faible ou engourdi dans une partie de votre corps.
- Vous faites nouvellement de l'incontinence urinaire ou fécale.
- Vous avez perdu conscience.
- Votre entourage n'est plus capable de vous réveiller.
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